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Littérature : Graphisme et Poésie

Le recueil Petite Bille est paru en cette fin d’année ( pour un cadeau à offrir à Noël ? ) et je suis ravie de partager avec vous cet événement.
C’est une recueil que j’ai pris beaucoup de plaisir à écrire, dessiner et mettre en page.
L’ouvrage Petite Bille est disponible à la commande en version Livre ou E-Book, sur Amazon, sur Blurb, ou en librairie près de chez vous, ou en commande par message, via mon blog.
Déjà, quelques lecteurs m’ont fait parvenir leur ressenti, suite à la lecture de Petite Bille.
Beaucoup d’analogies, m’a-t-on dit avec le mouvement dadaïste, le Petit Prince de St Exupéry, ou le texte merveilleux de Prévert, et je suis touchée !
Alors désormais, je pars avec quelques exemplaires sous le bras et je le présente lors des différents salons, où il est toujours bien accueilli.

Vous pouvez en découvrir quelques pages ci-dessous :

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Au gré de quoi ?

Au gré de quoi ?

 

Indécise

Ou Imprécise

Elle le porte,

Lové,

Au creux des plis de la paume de sa main,

Comme un secret,

Enfoui, blême sur son lendemain.

Collier de perles

Laissant couler le temps

Laissant se briser le songe inconsistant.

Au gré des vagues

De ses retours et de ses départs,

Au gré de quoi ?

De ses silences en guise de remparts.

Joueuse

Ou Chagrine,

Plaisante

Ou assassine,

Présente disparaissant

Elle ne veut vivre dense.

Dans la pudeur des instants fugaces,

Et Conquise par la voix étrange,

Toujours elle se dérobe au regard, et agace,

L’existant et le sonnant,

L’éternel amant

Le fou savant

L’idiot aimant.

Clic Ahuri

Poésie

Clic ahuri

C’est Un soir qui tombe sans bruits
Sur le sol noir de minuit
Tape le froid du carrelage et rit,
et meurt dans un silence ahuri.
Personne dans la cuisine.
Personne ici.

Pas un souffle
Pas une ruine.
Pas Un écho qui rebondit.
Rien qu’une fille qui séduit.

Une aventure est passée
dans une calèche maculée
limpide comme une stèle
aveuglante comme l’été.

C’est ainsi depuis son départ,
une poupée aux milles traits
dessinés,
C’est ainsi tous les soirs
Depuis qu’elle a déserté.

Son air joué du bout des lèvres
Sur une flûte ensorcelante
Mêlait des mots de miel,
A la place vacante.

Alors, clic, tour de clé,
Et, clac, porte qui claque,

Quelque part s’envole le triste clown,
Quelque part s’endort la voix volée,
Quelque part on s’en retourne,
Quelque part, on a espéré.

 

Barbara D. Raux, artiste membre du Pôle d’Arts La Fourmilière et de l’association PLUME.