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Marché des Créateurs

C’est une bonne nouvelle, je participe à la première édition du Marché des Créateurs avec 25 autres artistes sélectionnés.

Le programme des deux journées est très complet : expositions, conférences, concert.

Il sera possible de me rendre visite, au stand.  J’exposerai mes oeuvres graphiques et le livre de poésie Petite Bille.

Où cela se passe-t-il ? A Mognéville (55), au Pôle d’Art, où sont hébergés les ateliers d’artistes. J’y ai mon propre atelier de travail.

L’événement est organisé par L’atelier, association de créateurs artisanaux de la même commune.

Rdv donc Samedi 7 MAI et Dimanche 8 MAI de 12h00 à 18h00 pour faire connaissance.

 

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couverture petite bille poésie et graphisme

Littérature : Graphisme et Poésie

Le recueil Petite Bille est paru en cette fin d’année ( pour un cadeau à offrir à Noël ? ) et je suis ravie de partager avec vous cet événement.
C’est une recueil que j’ai pris beaucoup de plaisir à écrire, dessiner et mettre en page.
L’ouvrage Petite Bille est disponible à la commande en version Livre ou E-Book, sur Amazon, sur Blurb, ou en librairie près de chez vous, ou en commande par message, via mon blog.
Déjà, quelques lecteurs m’ont fait parvenir leur ressenti, suite à la lecture de Petite Bille.
Beaucoup d’analogies, m’a-t-on dit avec le mouvement dadaïste, le Petit Prince de St Exupéry, ou le texte merveilleux de Prévert, et je suis touchée !
Alors désormais, je pars avec quelques exemplaires sous le bras et je le présente lors des différents salons, où il est toujours bien accueilli.

Vous pouvez en découvrir quelques pages ci-dessous :

Papillon…une poésie courte et intense

Poème

Papillon

J’avais un papillon

Autrefois,
Entre les doigts
J’avais un papillon.

J’étais une ruche à bois
Autrefois
Autrefois,
J’étais quoi.

Qui connaît la question secrète ?

Qui connait l’invité ?

Le vent a tout tourné
Le papillon et le bois,
D’autrefois,
Ne reste pas
Ni l’invité, ni le secret.

Plume-Association

Expositions 2014

Un agenda qui se remplit

J’ai rejoint l’association Plume il y a un an déjà.  Plume, c’est l’association des auteurs et des illustrateurs de Meuse.

Du coup mon agenda se remplit : expositions, salons littéraires…

On trouvera bientôt sur le site un agenda avec toutes les expos prévues.

En attendant….

Prochaines expositions

  • Salon Plume d’Automne : Samedi 20 Septembre Salle Dumas Bar Le Duc
  • Fête des Auteurs et Artistes régionalistes : Novembre 2014 à Ligny En Barrois

Humeurs…

***

 

Le monde est pourri, le monde est coincé. Réserve naturelle de clowns en sursis, le monde est un théâtre de gigolos mal baisés. Balayés d’un revers de main divine, d’un revers de main de pantin, les survivants sont des chômeurs expulsés par le Pole-Emploi. Nous sommes le monde. Et nous allons mourir. Bientôt.

Une minute avant le dernier souffle. Une seconde avant l’oubli.

Je prends, je donne, je vérifie, je compte, j’oublie, je recommence. D’ailleurs, Personne ne s’en soucie. Le monde est une salope et tout le monde dit oui. Dans son sourire de marbre se baignent des enfants.

Encourageons-la, cette fille facile, cette vagabonde, encourageons la, donnons-lui ce pain quotidien, ce repas, ce festin, donnons-lui des morceaux de bravoure et des restes d’Attila. Donnons-lui tout, soyons généreux, offrons lui ce qui nous compose car nous sommes, tous réunis, qu’une purée infime de ce que ce monde aurait pu être.

Mais en attendant, nous sommes ce monde. Un dessin sans face et sans reflet. Un atome égaré. Une chute de rein brisée.

Le monde est fatiguant et personnel. On sensibilise, on se querelle, cherche le pou dans la tête du voisin, se promène tout nu avec son chien. Le monde est une supercherie, où l’on nous fait croire que la place donnée, trouvée est un destin.  Chaque image de ce monde n’est qu’un mensonge bien habillé. Chaque parole de Dieu le Père est fourvoyée, erronée, trompée. Dans le silence des recueillements, nous entrevoyons la sortie, une lueur vers le dehors, vers la fin de ce cauchemar.

Le monde s’agenouille pour prier, pour sucer, pour espérer. Bercé d’illusions, rêvant d’avant, pleurant d’ailleurs. Le monde est une salope. Ses tendances dictées par le plaisir. La quête éternelle vers le plaisir nous a corrompus. Nous sommes des restes de ce que nous aurions pu être.

Le monde est une lopette, un frein sur deux pattes, une aventure invraisemblable. C’est un livre inachevé. Une tortue en route pour la mer, dans le sens inverse, vers les lumières de la ville, croyant tenir la bonne destinée.

Creuset de vomi, aux sillons mal définis. Le monde est factice, sans arrière-goût, sans mémoire. On y dort, on y vit, on y meurt. On parle de rien. On numérote nos souvenirs. On crée du vide pour  étouffer le rien.

Mais ce monde c’est le mien. En attendant d’y mourir, je reviens. En attendant la fin, j’y survis. Dans ce monde je suis née. J’y ai enfanté. J’ai creusé moi aussi les sillons mal définis que parcourent nos âmes. Je cautionne sa déchéance par mon silence et mon impuissance.

Je veux bien encore un peu de bravoure et un reste d’Attila pour quelques jours encore.

Pour patienter.

Pour agir peut-être…

Et ne pas laisser ce monde comme je l’ai trouvé en arrivant.

un roman en cours d’écriture

Actuellement en cours d’écriture dont le titre provisoire est « Chronique du milieu ». Affaire à suivre.

Projet en cours, qui touchera à sa fin vers le printemps 2012, espère trouver une maison d’édition. Les premières lectures de certains passages sont positives, donnent envie de continuer et de terminer l’ouvrage.

 

Un roman en cours d’écriture : poser ses idées, savoir où l’on va, adopter un rythme, et jouer avec ses personnages : pour moi, c’est un plaisir de travailler sur ce roman. Je suis même surprise de la tournure de certains événements.

Et puis je garde en mémoire des ouvrages remplis de conseils ou de méthodes pour laisser aller le flot de mots, quitte à couper et recadrer l’action, en phase de réécriture. Un de ceux qui me reviennent en mémoire est Big Sur ou les Oranges de J.Bosch, de Henry Miller. Un livre de chevet.

Avec 1984, of course !!

@ bientôt

 

Clic Ahuri

Poésie

Clic ahuri

C’est Un soir qui tombe sans bruits
Sur le sol noir de minuit
Tape le froid du carrelage et rit,
et meurt dans un silence ahuri.
Personne dans la cuisine.
Personne ici.

Pas un souffle
Pas une ruine.
Pas Un écho qui rebondit.
Rien qu’une fille qui séduit.

Une aventure est passée
dans une calèche maculée
limpide comme une stèle
aveuglante comme l’été.

C’est ainsi depuis son départ,
une poupée aux milles traits
dessinés,
C’est ainsi tous les soirs
Depuis qu’elle a déserté.

Son air joué du bout des lèvres
Sur une flûte ensorcelante
Mêlait des mots de miel,
A la place vacante.

Alors, clic, tour de clé,
Et, clac, porte qui claque,

Quelque part s’envole le triste clown,
Quelque part s’endort la voix volée,
Quelque part on s’en retourne,
Quelque part, on a espéré.

 

Barbara D. Raux, artiste membre du Pôle d’Arts La Fourmilière et de l’association PLUME.